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    24 septembre 2025

    Et si Internet ne parlait pas votre langue ?

    24 septembre 2025 | Afrique, Amérique du Nord, Amérique latine et Caraïbes, Asie-Pacifique, BOLT, Europe, Fondation Nouvelles

    Et si Internet ne parlait pas votre langue ?

    Dès qu’on se connecte à Internet, tout devient possible. Qu’il s’agisse de rester en contact avec ses proches, de travailler, d’étudier, de faire des affaires ou simplement de s’informer et de s’inspirer. Mais que faire si Internet n’est pas accessible dans votre langue maternelle ?   

    Selon Statista, on recense près de 7 100 langues et dialectes parlés dans le monde, pour une population connectée de 3,35 milliards de personnes. Pourtant, une dizaine de langues seulement dominent Internet. L’anglais est la langue la plus utilisée en ligne et celle privilégiée pour la création de contenus Web (environ 52 %), suivi de l’espagnol, du mandarin, du français, de l’allemand et du portugais — des langues qui, pour la plupart, partagent un passé colonial européen ou une forte influence régionale.   

    Pourquoi est-il essentiel qu’Internet soit inclusif ?  

    L’objectif est de rompre avec les cycles de pouvoir historiques et de réduire la fracture numérique en construisant un Internet multilingue et multiculturel, qui assure la représentation et l’inclusion. Cela revêt une importance particulière pour les communautés les moins favorisées, où un meilleur accès à Internet permet de combler le fossé numérique. Cependant, pour qu’Internet soit véritablement inclusif, l’amélioration de la connectivité doit s’accompagner d’efforts visant à intégrer la diversité des communautés, les langues et la représentation culturelle.   

    La plupart des contenus en ligne sont créés et consultés principalement dans un petit nombre de langues dominantes. Lorsque les communautés ne peuvent ni produire ni accéder à des connaissances dans leur propre langue, cela renforce les inégalités et les invisibilités déjà présentes dans le monde réel. Combler la fracture linguistique numérique implique de fournir des informations pertinentes localement dans les langues que les communautés comprennent, de créer un espace multilingue reflétant la diversité humaine, et de remettre en question les perspectives occidentales, anglophones et du Nord global sur Internet.  

    Un homme est assis à un bureau, travaillant sur un ordinateur portable.
    Photo : réseau communautaire de Kyleview, district de Masvingo, Zimbabwe.

    Un Internet inclusif signifie des contenus diversifiés et la représentation des savoirs issus de différentes cultures, tout en remettant en question la propriété des plateformes et les biais algorithmiques. Il favorise la justice numérique en assurant un accès et une inclusion équitables pour le Sud global, les populations autochtones et d’autres groupes sous-représentés. Sans ces efforts, la domination occidentale risque d’anéantir la diversité culturelle et linguistique et de centraliser le pouvoir numérique entre quelques mains.  

    L’objectif est de créer un espace numérique inclusif, où tous les savoirs sont reconnus et valorisés. La langue est particulièrement importante, car elle exprime notre capacité à créer et à communiquer. Quand une langue n’est pas suffisamment soutenue en ligne, ses utilisateurs rencontrent des obstacles pour s’intégrer dans la société numérique mondiale, surtout lorsqu’il s’agit de langues peu répandues ou minoritaires. Internet n’est pas encore aussi multilingue qu’il pourrait l’être, de nombreuses langues parlées et des langues des signes étant sous-représentées en ligne, ce qui limite son potentiel multilingue. 

    Comment travailler ensemble pour réduire la fracture linguistique numérique ?  

    L’Internet Society est l’un des membres fondateurs de la Coalition on Digital Impact (CODI), qui a pour objectif de garantir que toutes les personnes puissent avoir accès à Internet dans leur propre langue. Cette alliance internationale d’organisations partageant les mêmes valeurs a pour mission de garantir une participation universelle, en mettant l’accent sur les langues pour libérer tout le potentiel d’Internet à l’échelle mondiale. Elle collabore avec les décideurs, les entreprises et les associations pour réduire les obstacles à l’accès à Internet en prenant en compte les langues, le niveau d’alphabétisation et les différences culturelles.   

    Logo de la Coalition on Digital Impact.

    En favorisant les connexions linguistiques à l’échelle mondiale, la CODI a pour objectif de permettre à toutes les personnes d’utiliser Internet dans leur langue maternelle. La CODI rappelle que l’accès à Internet est essentiel pour l’éducation, les affaires et la vie quotidienne, mais que seulement quelques langues prédominent en ligne, alors que plus de 7 000 langues et dialectes sont parlés dans le monde. Ce déséquilibre marginalise certaines communautés, d’autant plus que l’intelligence artificielle s’intègre de plus en plus dans la vie quotidienne, accélérant ainsi l’homogénéisation linguistique.   

    Par ailleurs, la Stratégie 2030 de l’Internet Society vise à faire d’Internet un outil qui améliore la vie des gens et agit comme un levier de progrès pour la société. L’un des objectifs est de promouvoir l’inclusion numérique pour les groupes sous-représentés, comme les femmes des zones rurales ou les communautés autochtones, dans le but de réduire la fracture linguistique numérique.   

    En fin de compte, « Internet pour tout le monde » illustre le potentiel de la technologie au service de l’humain et incarne la mission de l’Internet Society et de la Fondation Internet Society : garantir un Internet accessible, fiable et sûr pour tout le monde. Internet ne se résume pas aux octets et aux algorithmes : il vise à donner une voix aux communautés et à faire en sorte que toutes les personnes puissent en bénéficier, quelle que soit leur langue.    

    En donnant la priorité à la diversité linguistique et en soutenant les initiatives communautaires, nous pouvons œuvrer ensemble pour un Internet non seulement inclusif, mais aussi culturellement riche et dynamique, reflétant toutes les langues et cultures à travers le monde.

    De quelle manière les bénéficiaires de nos subventions contribuent-ils à combler la fracture linguistique numérique ?  

    Un groupe diversifié de personnes pose pour une photo devant un grand bâtiment en bois.
    Photo : CENIA Chili.

    La Fondation Internet Society soutient des projets visant à valoriser la diversité culturelle et linguistique d’Internet. Les bénéficiaires de nos subventions recherchent et mettent en œuvre des initiatives innovantes pour préserver les langues en ligne, en s’efforçant de numériser et protéger les langues autochtones et minoritaires, ainsi que d’autres dialectes sous-représentés. Qu’il s’agisse de dictionnaires et traducteurs alimentés par l’IA ou de communautés mettant en ligne des histoires et connaissances ancestrales, le travail des bénéficiaires de nos subventions représente un pas important vers la visibilité numérique des langues et cultures.   

    Les bénéficiaires du Programme de subventions à la recherche développent des projets qui considèrent Internet comme un espace de pratiques restauratrices, libératrices et transformatrices, reliant le passé à un avenir plus juste, plutôt que de mépriser ou de rendre obsolètes les formes traditionnelles de savoirs, de langues et de cultures.   

    À titre d’exemple, le Center for Democracy and Technology (CDT), bénéficiaire de nos subventions, a mené plusieurs recherches sur les langues peu représentées et la modération des contenus dans le Sud global, notamment le quechua, le tamoul, le kiswahili et différents dialectes arabes maghrébins.   

    Un autre exemple est la recherche menée par le bénéficiaire Pollicy, en collaboration avec Digital Futures Lab, portant sur l’utilisation des langues locales sur Internet en Ouganda, en Tanzanie et en Éthiopie. L’étude souligne comment la prédominance de l’anglais sur Internet, indépendamment de la langue officielle de chaque pays, et le manque de soutien technologique pour les langues minoritaires accroissent encore davantage la fracture numérique.  

    Le bénéficiaire TechSoup Global, en collaboration avec le Distributed AI Research Institute, a mené une étude intitulée « L’impact des plateformes de réseaux sociaux sur les pays peu pris en compte et les communautés de la diaspora : le cas de l’Érythrée ». La recherche a consisté à développer des modèles de reconnaissance automatique de la parole (RAP) de pointe pour l’amharique et le tigrinya.  

    Le programme de subventions à la recherche finance également des projets universitaires explorant la décolonisation d’Internet et les complexités de la fracture linguistique numérique, notamment :   

    – L’Université de Californie à Berkeley, avec le projet « Supporting Languages in the Digital Age », constitue une archive communautaire regroupant des expériences liées à la numérisation des systèmes d’écriture minoritaires et historiques  

    – L’Arizona State University, dans le cadre du projet « Internet for All Native Americans », analyse comment les investissements historiques financés par des subventions fédérales et étatiques américaines dans le haut débit des communautés tribales influencent le droit de ces communautés à exercer leur souveraineté numérique  

    – L’Université de Western Sydney, en Australie, élabore un cadre intitulé « Decolonizing Digital Design : Towards Safe and Inclusive Digital Experiences for Children and Young People », visant à recueillir les points de vue des enfants du Sud global à travers une approche de conception diversifiée et éthique.  

    Une femme tient un téléphone portable.
    Photo : EAA Antropología UC – Chili.

    Un autre projet notable provient du bénéficiaire Centro Nacional de Inteligencia Artificial (CENIA) au Chili, en collaboration avec l’Académie de la langue Rapa Nui et Estudios Aplicados Antropología UC (EAA). Ils développent un traducteur innovant basé sur l’IA, axé sur la préservation et la revitalisation de la langue Rapa Nui. Financé par les fonds de réserve de l’Internet Society et par le programme de subventions Building Opportunities/Leveraging Technologies (BOLT) de la Fondation Internet Society, ce projet, inspiré par la portée de plateformes telles que Google Traduction, constitue une étape importante dans la protection du patrimoine culturel de Rapa Nui.  

    Mais ce projet ne se limite pas à la traduction ; il joue un rôle essentiel dans la préservation et la revitalisation active des langues menacées en les rendant pertinentes et accessibles en ligne. En diversifiant l’espace numérique, les outils du CENIA permettent aux personnes parlant Rapa Nui d’utiliser Internet selon leurs propres choix. À mesure que les membres de la communauté commencent à créer davantage de contenus en ligne dans leur langue maternelle, un nouvel Internet émerge — un Internet qui s’exprime avec de multiples voix, et pas seulement celles des langues dominantes.   

    La disparition des langues des peuples autochtones constitue une préoccupation mondiale, et ces communautés rencontrent des difficultés pour revitaliser leur langue maternelle. Les Nations Unies ont désigné la période 2022-2032 comme la Décennie internationale des langues autochtones, soulignant l’importance de la technologie et d’Internet pour préserver, revitaliser et promouvoir ces langues.   

    En savoir plus sur :  
    – Internet Society
    – Coalition sur l’impact numérique (CODI) 
    – Domaines de financement de la Fondation Internet Society
    – Décennie internationale des langues autochtones

    Publié dans Afrique, Amérique du Nord, Amérique latine et Caraïbes, Asie-Pacifique, BOLT, Europe, Fondation Nouvelles

    24 septembre 2025

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